Gaz vert : une réponse écologique et stratégique à la crise énergétique

Champs cultivés vus du ciel

S’inscrivant dans une démarche respectueuse de l’environnement, le gaz vert s’impose de plus en plus comme une alternative pleine de promesses, d’autant plus dans un contexte de crise énergétique. Qui plus est, il pourrait bien être la clé de l’indépendance énergétique en France ! Mais sait-on ce qu’est le gaz vert ? Éléments de réponse !

Qu’est-ce que le gaz vert ?

Contrairement au gaz naturel extrait des profondeurs terrestres, le gaz vert provient majoritairement du biométhane, et est le fruit d’un processus de méthanisation : une conversion de la matière organique par des micro-organismes, en l’absence d’oxygène. Ce processus génère du biogaz riche en méthane, utilisé soit pour l’électricité et la chaleur, soit, après purification, pour alimenter le réseau gazier sous le nom de « biométhane ».

Ce biométhane a des applications variées : il peut chauffer votre foyer en se mêlant au gaz naturel du réseau, ou servir de carburant à des véhicules spécifiques. En parallèle des offres de gaz vert, d’autres offres « compensé carbone » voient le jour et consistent à contrebalancer les émissions de CO2 via l’achat de crédits carbone. Ces crédits soutiennent des initiatives réduisant ou capturant les gaz à effet de serre, partout dans le monde, conformément au Protocole de Kyoto.

La composition et la transformation du gaz vert

D’emblée, il faut savoir que le gaz vert, bien que renouvelable, est semblable dans sa nature au gaz naturel. Il se distingue principalement par sa teneur en biométhane, qui représente, selon sa source organique, entre 40 à 60 % de sa composition. Cela dit, ce gaz dit vert renferme également de l’hydrogène sulfuré, un élément potentiellement toxique, nécessitant une étape d’épuration pour assurer sa sécurité et son efficacité.

Suite à ce processus d’épuration, le gaz vert acquiert des caractéristiques similaires au gaz naturel, favorisant ainsi son exploitation. Une fois purifié donc, il s’intègre parfaitement dans le réseau de distribution, se mélangeant au gaz naturel fossile, et peut être employé sans modifier les installations existantes des utilisateurs.

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Quelle différence entre le gaz vert, le biogaz et le biométhane ?

Dans le panorama énergétique actuel, les termes “gaz vert“, “biogaz” et “biométhane” sont fréquemment évoqués.

Bien qu’ils semblent souvent interchangeables, les termes « gaz vert », « biogaz » et « biométhane » ne désignent pas tout à fait la même chose. Explications :

  • Gaz vert : ce terme est en quelque sorte un chapeau qui couvre toutes les variantes de gaz produit à partir de sources renouvelables. C’est un label générique, un peu à l’image du terme « énergies renouvelables » qui englobe l’énergie solaire, éolienne, hydraulique… Sous la bannière « gaz vert », on peut donc retrouver du biométhane, du biopropane ou d’autres gaz renouvelables ;
  • Biométhane : ce type de gaz vert est spécifiquement composé en grande majorité de méthane. Sa particularité est qu’après traitement et purification, il peut être injecté directement dans les réseaux de gaz domestiques, se mélangeant ainsi au gaz naturel conventionnel ;
  • Biogaz : c’est le gaz brut, le produit initial obtenu lors de la fermentation anaérobie de matières organiques. Avant qu’il ne puisse être considéré comme du biométhane et injecté dans les réseaux, il doit être soumis à plusieurs étapes de purification, comme la désulfuration, la déshydratation et la décarbonatation.

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